Interview de Gilles Madre (P2i) et Emmanuel Picot (Evolis), co-présidents du club des partenaires
Administrateurs de cet Open P2i Angers Arena Loire, Gilles Madre (P2i) et Emmanuel Picot (Evolis) sont également co-présidents du club des partenaires. Entretien croisé.
Vous êtes tous les deux co-présidents du club des partenaires. En quoi cela consiste ?
Gilles Madre : L’objectif était d’accompagner l’organisation du tournoi avec Nicolas MAHUT sur une dynamique d’entreprise, de relationnel, d’être fédérateur de ce projet sportif autour de valeurs, d’avoir envie de partager des moments.
Emmanuel Picot : Un tournoi comme celui-ci nécessite un budget pour pouvoir fonctionner. Notre rôle était de trouver des partenaires, publics ou privés. Nous avons été intermédiaires via nos relations pour faire en sorte qu’un tournoi comme ça puisse exister. Il ne peut exister qu’à travers des partenaires qui s’investissent.
Votre rôle est double, puisque vous êtes également administrateurs du tournoi.
Gilles Madre : C’est aussi une aventure. Quand Emmanuel est venu me voir en me disant qu’ils cherchaient des partenaires, mon rôle en tant que chef d’entreprise et ma valeur ajoutée dans mon coeur de métier, c’est que je gagne ma vie en aménageant le territoire. Si je ne réinvestis pas dans le territoire sur des projets lui donnant une dimension, je ne joue pas mon rôle et je me comporte comme un actionnaire classique. J’ai à coeur d’être acteur de ce type de projet. C’est une fierté d’accompagner du sport de haut niveau, du sport féminin. Il y a toute une dimension sociale et sociétale. Je suis fier d’entendre que tous les gamins veulent venir à l’Open P2i Angers Arena Loire. Ce mercredi, 3000 enfants sont présents. C’est un petit peu comme le Petit Prince, on aime rêver les yeux ouverts, et si le sport peut donner cette envie, c’est un rôle qu’on peut avoir dans le monde économique, de pouvoir redonner les moyens de rêver. Il s’agissait aussi d’accompagner Nicolas MAHUT qui est d’Angers, et l’ambassadrice Pauline PARMENTIER. On se devait d’être au rendez-vous, et je suis fier d’être aujourd’hui avec Emmanuel, de se dire que si nous on n’apporte pas une dynamique, personne ne le fera. C’est aussi notre rôle en tant que chef d’entreprise, de faire en sorte que les territoires se développent. L’attractivité du territoire dépend aussi de nous, et de l’image du sport en général.
Emmanuel Picot : Ce rôle d’administrateur, c’est de faire en sorte à travers un évènement, qu’il existe, de lui donner vie à travers du sponsoring et du partenariat. Il s’agit aussi de lui donner cette dimension sociétale, globale, de l’accompagner dans sa construction. Parce qu’un premier tournoi, il faut l’ancrer dans son territoire. Ce qui nous parlait aussi avec Gilles, c’est qu’on avait envie de s’investir dans la promotion d’un tournoi féminin.
Angers est une ville de sport déjà bien représentée dans plusieurs disciplines. C’était important d’avoir un tournoi de tennis d’envergure ?
Emmanuel Picot : C’est une ville qui effectivement a beaucoup d’activités sportives. Il faut savoir que l’Ouest de la France est une des régions comptant le plus de licenciés de sport dans le pays. Aujourd’hui, on avait envie de créer un évènement dans l’attractivité du territoire, un évènement sportif rayonnant à l’international à Angers.
Gilles Madre : Ce tournoi est une première, mais l’objectif n’est pas de s’arrêter à une première. Il est d’aller voir plus loin, d’avoir des ambitions pour ce tournoi sur une dimension internationale. L’objectif est de pouvoir faire en sorte que ce tournoi devienne LE tournoi féminin en France. C’est mon ambition aujourd’hui, de fédérer autour de ce tournoi une dynamique entrepreneuriale, qui servira à nos territoires, mais aussi aux valeurs du sport, sociales et sociétales. Il y a beaucoup de sport et on catalyse beaucoup sur le football, mais pour moi le tennis fait partie des sports de référence, d’autant plus sur des valeurs développées tout autour du projet du tournoi.
Qu’avez-vous envie de dire aux chefs d’entreprises qui hésitent encore à se lancer dans l’aventure ?
Gilles Madre : On est tous acteurs de notre avenir, à partir du moment où on regarde son histoire. C’est avec son histoire qu’on écrit l’avenir. Là, on a cette chance d’écrire un peu d’histoire pour notre avenir. Rien ne se fait sans se donner les moyens, y passer du temps, et sans pouvoir développer des valeurs importantes. On peut faire un parallèle entre le monde de l’entreprise et celui du sport : il faut avoir envie de gagner. On ne développe pas nos activités économiques si on n’a pas un peu d’ambition, si on n’a pas envie d’y croire. J’ose espérer que ces valeurs parlent à tout le monde, qu’on puisse les partager. On est plus forts à plusieurs, et j’espère qu’on sera de plus en plus nombreux pour partager ce projet sportif.
Emmanuel Picot : Venez nous voir ! Les infrastructures sont fantastiques, et il s’agit aussi de passer un bon moment ensemble, un moment de convivialité autour des valeurs de ce sport.