Présent pour cette première édition de l’Open P2i Angers Arena Loire, le capitaine de l’équipe de France de Billie Jean King Cup, Julien Benneteau, exprime son enthousiasme suite à la création de ce tournoi par son ami Nicolas Mahut.

 

Julien, quel est votre premier sentiment concernant cette première de l’Open P2i Angers Arena Loire ?

Pour une première édition, c’est un tournoi superbement organisé. Les filles ont de la chance d’avoir un tournoi WTA 125 en France et organisé de cette manière là. C’est une vraie opportunité, avec une superbe salle, de belles conditions de jeu. C’est top. Matthieu BLESTEAU et son équipe, Nicolas MAHUT et Pauline PARMENTIER font un super job. J’ai vu les filles jouer à Prague récemment, mais ici ça m’a permis de voir certaines d’entre elles que je n’avais pas vu depuis longtemps. C’est très intéressant pour moi.

Vous avez pu notamment voir Clara BUREL et Kristina MLADENOVIC. 

Je ne suis pas venu voir de joueuses en particulier. Je savais qu’il y avait pas mal de Françaises en lice dans ce tournoi. Pour une première édition, il y a des gens qui font des efforts pour le tennis féminin en France, donc si le capitaine de l’équipe de France femmes est là pendant quelques jours, peut-être que ça peut contribuer à aider au lancement et au déroulé du tournoi. Sur l’aspect sportif, j’étais content de voir Jessika PONCHET au premier tour, Chloé PAQUET qui a passé un cap au niveau de son classement, Elsa JACQUEMOT, Kristina MLADENOVIC, Clara BUREL. C’était important que je les vois, et si tout se passe bien je vais bientôt toutes les revoir en Australie.

C’est important d’avoir des tournois comme celui-ci pour le développement des joueuses françaises ? 

Complètement. Plus on en aura, plus ça aidera les joueuses françaises. Elles auront accès à ce genre de tournoi, prendront de l’expérience, et elles gagneront du temps grâce à ces tournois en montant dans la hiérarchie. C’est primordial.

C’est une première édition ici à l’Open P2i Angers Arena Loire. Peut-il devenir l’un des plus gros tournois en France ? 

Je crois qu’il y a ce qu’il faut : une équipe dirigeante motivée, un directeur du tournoi qui veut s’impliquer et a un nom dans la région. Il y a aussi un public, j’ai été surpris de l’affluence pour un début de semaine. Il faut des partenaires qui suivent, je pense que le sport féminin est porteur. Il y a aussi une joueuse locale qui peut aussi être la tête d’affiche de ces prochaines années. Il y a beaucoup d’ingrédients réunis.